



Une jack-o'-lantern (ou citrouille lanterne) est un navet ou une citrouille évidée et éclairée de l'intérieur avec une bougie, et dans laquelle un visage, souvent grimaçant, a été découpé.
D'après le Dictionnaire étymologique en ligne Douglas Harper, l'expression anglaise jack-o'-lantern serait apparue vers 1660 pour signifier night-watchman (« garde de nuit », « veilleur ») et était utilisé dès 1670 comme variation locale de will-o-the-wisp en East Anglia et dans le sud ouest de l'Angleterre. D'après le même dictionnaire, le terme Will with the wisp serait apparu vers 1600, mais le dictionnaire ne cite aucune source écrite pour ces termes.
Il est probable qu'à l'origine, un jack-o'-lantern, connu aussi sous le nom de Jack with a lantern, Jack Lantern, Will with a whisp, Will of the wisp, désignait simplement un feu follet. Abel Boyer notait par exemple dans son Dictionnaire royal francois-anglois (et anglois-francois): « Jack with a Lantern (or Wil-with a wisp) Un feu follet, forte de météor ». Et M. Lescallier donne une description similaire dans son Vocabulaire des termes de marine anglois et françois : « Jack with a lantern, voy. Saint Elme's fire ».
En effet, les feus follets sont de petites flammes dues à la combustion spontanée à l'air libre d'émanations conjointes de gaz contenant du méthane et du phosphore, émis par la décomposition de matières organiques telles que des cadavres, d'où leur présence dans les cimetières: ceci expliquerait que le folklore ancien les voyait comme la manisfestation d'esprits ou d'âmes venues de l'autre monde.
De nombreux textes abondent dans ce sens. En 1790, dans sa comédie The Battle of Hexham, George Colman écrit « Has Jack Lantern e'er play'd tricks with thee? » En 1798, Tom Telescope écrit dans The Newtonian System of Philosophy « but I want to have an account of, is this same Jack-with-a-Lantern, which so haunts my Lord Marquis's park, and t'other day led my friend Tom Wilson into a large pond ».
Quoi qu'il en soit, le terme est ancien puisqu'on le trouve déjà en 1704, dans A Tale of a Tub de Jonathan Swift : « Sometimes they would call Jack the Bald ; sometimes Jack with a lantern ; sometimes Dutch Jack ; ».
Il est possible que la légende de Jack à la lanterne soit plus ancienne, mais elle appartiendrait à la tradition orale. On n'en trouve pas de retranscription avant le XIXe siècle.
D'après le Dictionnaire étymologique en ligne Douglas Harper, l'expression anglaise jack-o'-lantern serait apparue vers 1660 pour signifier night-watchman (« garde de nuit », « veilleur ») et était utilisé dès 1670 comme variation locale de will-o-the-wisp en East Anglia et dans le sud ouest de l'Angleterre. D'après le même dictionnaire, le terme Will with the wisp serait apparu vers 1600, mais le dictionnaire ne cite aucune source écrite pour ces termes.
Il est probable qu'à l'origine, un jack-o'-lantern, connu aussi sous le nom de Jack with a lantern, Jack Lantern, Will with a whisp, Will of the wisp, désignait simplement un feu follet. Abel Boyer notait par exemple dans son Dictionnaire royal francois-anglois (et anglois-francois): « Jack with a Lantern (or Wil-with a wisp) Un feu follet, forte de météor ». Et M. Lescallier donne une description similaire dans son Vocabulaire des termes de marine anglois et françois : « Jack with a lantern, voy. Saint Elme's fire ».
En effet, les feus follets sont de petites flammes dues à la combustion spontanée à l'air libre d'émanations conjointes de gaz contenant du méthane et du phosphore, émis par la décomposition de matières organiques telles que des cadavres, d'où leur présence dans les cimetières: ceci expliquerait que le folklore ancien les voyait comme la manisfestation d'esprits ou d'âmes venues de l'autre monde.
De nombreux textes abondent dans ce sens. En 1790, dans sa comédie The Battle of Hexham, George Colman écrit « Has Jack Lantern e'er play'd tricks with thee? » En 1798, Tom Telescope écrit dans The Newtonian System of Philosophy « but I want to have an account of, is this same Jack-with-a-Lantern, which so haunts my Lord Marquis's park, and t'other day led my friend Tom Wilson into a large pond ».
Quoi qu'il en soit, le terme est ancien puisqu'on le trouve déjà en 1704, dans A Tale of a Tub de Jonathan Swift : « Sometimes they would call Jack the Bald ; sometimes Jack with a lantern ; sometimes Dutch Jack ; ».
Il est possible que la légende de Jack à la lanterne soit plus ancienne, mais elle appartiendrait à la tradition orale. On n'en trouve pas de retranscription avant le XIXe siècle.